Changer de vie, ça se prépare dans le subtil ! Les autres projets aussi ;-)

Voici un retour d’expérience personnelle pour illustrer à quel point travailler sur sa structure inconsciente en amont permet de ne pas perdre de temps à régler des problèmes qui appartiennent au passé au lieu de se tourner vers le futur.

“En septembre 2019, avec Victor, on est partis vivre à Gradignan en région bordelaise.

J’avais pour seul projet de « fuir » Paris et mon métier de professeur de yoga qui ne me nourrissait plus. On n’avait rien travaillé dans le subtil. On a juste couvert l’aspect matériel (trouver un boulot et un appartement) et on a mis 5/6 mois à mettre en place ce changement de vie. J’étais tellement fière d’avoir mis « si peu de temps » à bouger !

J’avais tout organisé dans ma tête : je remontais à Paris toutes les semaines pour donner des cours de yoga rassemblés sur 2/3 jours, j’ai tenu 3 mois et puis je me suis rendue compte à quel point je me faisais souffrir (j’ai fini par faire des malaises) et j’ai tout arrêté pour développer commencer mon activité d’énergéticienne et praticienne en approche neuro-cognitive et comportementale qui était en maturation depuis quelques années.

Mais ce n’était pas suffisant, je n’arrivais pas à développer de vie sociale et quelque chose me manquait.

Finalement, après 9 mois passés là-bas, nous sommes rentrés en région parisienne. Moi j'oscillais entre l'amertume d'avoir "raté" mon tournant de vie et le soulagement de quitter une région dans laquelle je ne me sentais pas bien.

Comme on avait toujours ce désir de s'enraciner dans un lieu qui nous plaisait (et que la région parisienne ne nous faisait pas vibrer), on a décidé de travailler sur nos freins inconscients pour le prochain changement de lieu de vie.

En vrac voici les thématiques travaillées :

- le plaisir de vivre dans un lieu qui nous fait vibrer, alignement avec les besoins profonds actuels (nature) tout prenant en compte d'où on vient (la ville)

- le lien à la mère (mer) et le lien au père (soleil)

- construire une vie professionnelle éloignée du tourisme dans un lieu touristique

- la jalousie inconsciente de ceux qui n’oseraient pas le faire (et du coup notre propre rapport à la jalousie)

- l’intégration et le masque social

- accepter d’être changé(e)/influencé(e) par le lieu où nous allions et les gens qui y habitent (et donc notre capacité à nourrir le lieu et les gens en retour par notre différence)

On a « préparé » ce projet pendant 1 an et demi et on a rien planifié dans la matière, on a posé des intentions et des choix, puis on a enchaîné des expériences pour relever les défis qui se présentaient. On a eu des moments difficiles émotionnellement, avec beaucoup de conflits qui ont fait sortir les refoulements, mais qui étaient là pour régler tous les dossiers restés en suspens et qu’il fallait clore.

Et je peux vous dire qu’il y avait du boulot ! C’était comme se rappeler qu’on a une cave pleine de vieilleries accumulées tout au long de la vie, et qu’il faut trier par savoir ce qu’on jette et ce qu’on garde pour la suite de l’aventure.

Mais on a eu aussi de jolis moments dans la découverte et la rencontre de nouvelles personnes !

Et puis, fin décembre 2022, j’ai commencé à avoir la bougeotte et je me suis dit « tiens c’est l’énergie du déménagement qui arrive ».

J’ai quand même eu un gros défi de lâcher-prise avant (pour la super contrôlante que je suis, ahah), j’ai lâché et bingo (j'ai d'ailleurs littéralement vu une personne changer de direction face à moi dans la rue au moment où j'ai lâché et que j’ai esquivée) !

Le 13 janvier, la voie s’est ouverte et on a tout organisé matériellement pour partir 1 mois plus tard. Je ne dirai pas qu’on a eu une autoroute avec des licornes et des arcs-en-ciel (lesquels sont des pets de licornes je vous le rappelle ;-)) car c’est faux (et je déteste ce genre de discours New Age) mais beaucoup de jalons se sont mis en place en réponse à tout le travail intérieur fait en amont et a facilité la manifestation de ce projet.

Voilà, j’avais envie de raconter ces 2 expériences pour que vous compreniez l’impact du travail sur l’inconscient dans sa vie et ses projets, ça n’enlève pas l’effort que l’on doit mettre dans leur réalisation mais ça indique où mettre l’effort en priorité au lieu d’en mettre partout et de s’épuiser. C’est un réflexe que j’ai mis en place après cela, car avant je le faisais en discontinu donc ça avait moins d’impact.

Et d’ailleurs, pour moi le travail de développement personnel se fait mieux en lien avec des projets sinon on tombe dans un travail thérapeutique qui tourne en rond autour des souffrances de l’enfance avec des recherches de causes qui ne sont pas nécessaires. En plus de ne pas être la façon dont je travaille.”

25/10/2023 (retravaillé le 07/05/25)

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Tracer ses choix ou chercher sa voie ?