Inversion chakra 1 & chakra 2
Beaucoup de parents “forcent” leurs enfants en bas âge à partager avec l’autre (chakra 2) voire un groupe d’autres enfants (chakra 3) alors qu’ils n’ont même développé leur individualité (chakra 1). Ces parents veulent bien faire et ne se rendent pas compte qu’ils inversent complètement la façon dont le développement psycho-émotionnel d’un être humain devrait se faire.
Le partage ou encore la relation à l’autre ne peut pas se construire à partir d’une individualité chancelante et d’une notion de la territorialité (propriété) trop défaillante. Il en ressortira forcément une propension à aller vers des relations toxiques car elles seront leur premier apprentissage du lien à l’autre : je donne à l’autre même si je n’ai pas envie de le faire, je dis oui alors que je ressens non.
Une relation est toxique à partir du moment où on fait passer l’autre avant soi : son avis avant notre ressenti ou encore sa façon de penser avant notre propre raisonnement. Pas besoin d’être face à un.e “méchant.e”, puisque c’est nous qui attirons les gens en fonction de nos failles et de nos dysfonctionnements, pour être dans une relation toxique !
Le seul développement psycho-émotionnel sain est, dans l’ordre :
Chakra 1 : '“je sais qui je suis et quelles sont mes limites en termes de survie, j’ai des ressources, des besoins, des valeurs et je prends soin de mon territoire.”
Chakra 2 : “j’ai des émotions, je sais ce que je ressens quand je suis avec l’autre, je suis au clair avec ce que j’apporte dans la relation et ce que j’en reçois”
Chakra 3 : “je me positionne face à la société, face à un groupe et je propose des actions et des projets en lien avec les besoins de cette société”
Une grande partie du travail psycho-énergétique est de repositionner les chakras et ce qu’ils contiennent dans le bon ordre afin de favoriser l’alignement personnelle et la bonne circulation énergétique.
Et la plupart des gens sont construits à l’envers, répondant à une société qui a eu l’habitude de sacrifier l’individu au profit du collectif et préserver une illusion de sécurité.
Or le collectif ne pourra être sain qu’à partir du moment où les gens deviendront interdépendants en partant de leur identité profonde, de leurs véritables ressources personnelles et non d’une personnalité construite de toute pièce par les attentes parentales (entre autres mais pas que).
06/02/2025